Dernier jour à Las Terranas
Encore village de pêcheurs isolé de tout en 1946, Las Terranas situé sur la côte nord-est dans la péninsule de Samaná est devenu une destination prisée avec sa nature restée sauvage et ses 28 km de plages vierges. Jusqu'en 1989 les routes pour rejoindre ce village étaient impraticables et ce n'est qu'en 1994 qu'il a eu droit à l'électricité.
Aujourd'hui, l'attirance pour cette région ne cesse de croître en raison des investissements réalisés dans les infrastructures routières et touristiques comme les hôtels, clubs, bars et restaurants. Un climat tropical tempéré, avec des températures variant de 25 à 32°C. toute l'année, une nature exubérante et la coexistence de différentes nationalités européennes en font un lieu recherché.
Notre hôtel, le Bahia Principe Grand Cayacoa, a une position privilégiée dans la baie. Situé en hauteur, il a cependant deux accès à deux petites plages privées auxquelles on accède par des chemins pour l'une ou par un ascenseur pour l'autre.
À l'arrivée à l'hôtel les portiers s'empressent pour porter les bagages. Ils sont à la disposition de chacun pour nous transporter d'un point à l'autre du site qui est étendu ou à l'extérieur vers le village avec des petites voitures électriques.
Suivez-moi, je vous fais visiter.
La veille de notre départ, un petit groupe de courageux opte pour une excursion dont le thème est tentant : voir des baleines à bosses. Tous les ans, elles viennent là en février pour 2 activités : se reproduire et mettre bas.
La mer n'est pas mon fort. Je sais que j'aurai du mal à survivre à près de 4 heures de catamaran en pleine mer. J'opte pour la piscine ! À part une ou deux personnes, les autres ont tous été malades mais contents quand même d'avoir vu les baleines.
Descente au village avec la navette. Jhen nous arrête devant l'entrée du centre commercial, Pueblo Principe, face au rond-point. L'intérieur de ce centre est un ensemble de jolies maisons colorées qui sont autant de boutiques ou restaurants tenus pour la plupart par des européens.
Le rond-point avec une sculpture représentant une baleine à bosse. Vu de notre hôtel au second plan. Ph. Delahaye.
À la sortie du centre, nous sommes directement dans le village traditionnel au milieu de la vie des dominicains. C'est moins touristique mais beaucoup plus authentique.
À gauche du rond-point, la mer et le boulevard qui la longe, le malicón. Au loin, entre les arbres, le pont de Samaná qui part de l'hôtel. Sur le bord de la jetée, les barques rappellent que Las Terranas était tout d'abord un port de pêche.
De retour à l'hôtel, nous décidons d'aller voir à quoi ressemble la plage. Plutôt étroite, elle est impraticable à marée haute. On est loin des kilomètres de sable blanc avec des cocotiers vus sur toutes les cartes postales !
On accède à la plage depuis l'hôtel par un ascenseur.
Une balade sur le pont s'impose. Il s’agit en fait de trois ponts dont deux petits et un grand construits entre deux îlots recouverts par la végétation tropicale. Beaucoup de marches à monter, descendre, monter à nouveau avant de se trouver sur la partie rectiligne qui mène au dernier îlot.
Sa construction fut réalisée dans les années 70 dans le seul but d’indiquer les îlots alignés en face de la ville. Depuis ce pont piéton, les points de vue sur la baie et la ville sont magnifiques.
Entretemps, le ciel s'est obscurci et on ne pourra pas aller jusqu'au bout, surprises par une pluie diluvienne.
Pour cette dernière soirée en République dominicaine, tout le monde profite du bar all inclusives ! Je demande au garçon de préparer quelques French mojitos avec le restant de ma bouteille de Fée Absinthe. Je dois dire que la préparation était plus élaborée à Cuba et le résultat supérieur.
La bouteille vide trouve là, à Las Terranas, sa dernière demeure !
Le lendemain matin à 10h, on lève le camp. Nous allons faire 5 heures de route jusqu'à l'aéroport de Punta Cana et enchaîner avec 8h30 d'avion. Les vacances sont terminées.
Derniers regards sur les paysages dominicains avant de retrouver ceux de l'Ile de France et le froid de l'hiver.
Ce voyage qui n'est pas sans intérêt est cependant loin d'être à la hauteur de celui fait à Cuba. Je n'y ai pas retrouvé l'ambiance propre aux Caraïbes.
Pour revoir le voyage depuis le début : http://absinthemuseum.auvers.over-blog.com/2023/01/c-est-decide-je-repars.html
Et pour voyager à Cuba : http://absinthemuseum.auvers.over-blog.com/2020/01/a-bientot.html