Les femmes aussi !

Avec la réouverture du musée, les dégustations dans le jardin reprennent. Fait surprenant, ce sont essentiellement des femmes qui en font la demande.

Étudiantes américaines à la découverte de la fée verte. Ph. Delahaye.

De la préparation à la dégustation. Ph. Delahaye.

Surprenant mais pas nouveau car déjà en 1860, Henri Balesta relatait dans son livre Absinthe et absintheurs que "Les femmes qui se contentaient de "petites liqueurs de dames" se sont mises à l'absinthe. Depuis la portière qui boit de l'absinthe parce que le médecin le lui a recommandée pour son pauvre estomac jusqu'aux houris les plus brillantes du Boulevard auxquelles la fréquentation des gandins a inoculé ce vice. Au Quartier Latin, ces dames boivent de tout, de peur de ne boire de rien. Mais traversez les ponts et vous verrez autour des tables échelonnées sur l'asphalte du Boulevard autant d'absintheuses que d'absintheurs et je vous garantis que les absintheuses sont au moins à la hauteur des absintheurs".

En 2021, c'est surtout la curiosité qui anime les dégustatrices. Intérêt pour le rituel ludique puis désir de découverte des saveurs de l'absinthe. Les femmes seraient-elles plus curieuses que les hommes ?

Toutes les tables du jardin du musée sont occupées par des femmes. Ph. Delahaye.