Pushkar, ville sainte
Jeudi 16 janvier 2019 – Sandeep nous fait la surprise d’avoir organisé une excursion de deux jours à Pushkar, la ville sainte. Il a loué pour Bernard, Simone et Richard, férus de motos des Royal Enfield. Joanne et son fils Antoine qui terminent par Jaipur leur circuit dans l’Inde du Sud avant de repartir au Québec sont avec moi dans la voiture.
La Royal Enfield est l’une des plus anciennes marques de motos détenue par la firme indienne Eicher Motors. La marque a été lancée en 1901 au Royaume-Uni où la fabrication a pris fin en 1970. Elle a repris en Inde où la marque s’est développée, jusqu’à dépasser Harley-Davidson en 2004.
La marque s’implante à nouveau en Grande-Bretagne en 2014 avec l’ouverture d’un magasin à Londres et l’implantation d’un nouveau site de Recherche et Développement en 2015.
Bernard vend des Royal Enfield dans son magasin à Cerizay dans les Deux-Sèvres. Ph. Richard Pavageau.
Bien qu’il n’y ait que 140 km de Jaipur à Pushkar, nous n’avançons pas très vite à cause de la circulation. Normalement, on roule à gauche mais en fait, on roule où l’on peut. Tout le monde, c'est à dire véhicules de toutes sorte, se faufile et double de n’importe quel côté. Il faut être indien pour conduire en Inde !
Tout le monde n'a d'ailleurs pas les moyens d'acheter son permis ! Et comme dit Sandeep : "Il suffit de savoir klaxonner" !
Les motards nous suivent prudemment, surtout Richard dont c’est le premier séjour en Inde.
Deuxième halte pour déjeuner dans un superbe jardin.
Beaucoup de préparations sont à base de lentilles et de tofu pour les protéines car la nourriture indienne est prioritairement végétarienne. Ph. Delahaye.
Nous reprenons la route jusqu’à Pushkar, arrêtés par le péage à l’entrée de la ville.
Pushkar est un haut lieu de pélerinage pour l’Hindouisme avec plus de 400 temples différents. C’est le seul endroit où se trouve un temple consacré à Brahma, dieu créateur de la terre, représenté assis sur une fleur de lotus.
Les alentours du temple sont très touristiques avec des ruelles très agréables où les magasins de souvenirs sont les uns sur les autres.
Les vaches déambulent où bon leur semble. Dans la religion hindou la vache est sacrée. Elle représente la mère qui contient dans son corps les divinités.
Très vite, on ne fait plus attention à leur présence. Elle passent au milieu de la foule sans problème.
Les vaches ne sont pas seules à se promener, les zébus font aussi partie du paysage.
En nous dirigeant vers le lac sacré, nous croisons des femmes porteuses d'offrandes précédées d'un petit groupe de musiciens. Leurs sari colorés sont un ravissement pour les yeux.
Pushkar est située sur les rives d’un lac sacré. Cinquante-deux ghats, ou ensemble de marches ou gradins, permettent aux pèlerins de descendre au niveau du lac pour se baigner dans les eaux sacrées ou faire des offrandes. Il existe environ 400 temples dans la ville le long des ghats
Depuis les rives du lac, on aperçoit deux collines ayant un temple à leur sommet. Ils sont consacrés aux deux femmes de Brahma.
La foire aux dromadaires est réputée pour être l'une des plus grandes foires de bétail, en Asie. Elle a lieu chaque année en octobre-novembre et dure une douzaine de jours au cours desquels des courses de dromadaires et de chevaux sont organisées, ainsi qu'un concours du plus bel animal.
Nous passons la nuit à Pushkar. Jamais de mauvaises surprises avec Sandeep, l'hôtel est parfait.
Le lendemain, nous reprenons la route en sens inverse. Passage par la ville d'Ajmer à 14 km de Pushkar avec son lac artificiel et quelques animaux sur le chemin.
Puis c'est la route avec son lot de petites surprises inédites.
A suivre