Adoptée

Publié le par Marie-Claude DELAHAYE

Jaipur, mercredi 24 janvier 2019 - Quand j’arrive à l’école ce troisième jour, les enfants de maternelle se lèvent spontanément en me voyant. Les « Namasté » fusent de partout avec de grands sourires. Je réponds à chacun personnellement. C’est ce qu’ils attendent. Si j’en oublie un, il vient vers moi solliciter mon attention.

Ph. Delahaye.
Ph. Delahaye.
Ph. Delahaye.

Ph. Delahaye.

Dans la classe suivante, les moyens et les grands ont été rassemblés. Pas d’institutrice présente pour le moment. Je m’enhardis, prends une craie et écris que je m’appelle Marie. Puis je les fais venir au tableau écrire leur prénom. Le contact est noué. Je ne suis plus une observatrice passive, je suis avec eux.

Ph. Delahaye.

Ph. Delahaye.

Je leur pose des questions simples en anglais et leur demande de venir écrire la réponse au tableau. Sans que j’ai besoin de demander il y en a toujours un qui cours chercher une craie ou une brosse à essuyer.

Puis, ils me demandent de les prendre en photos. Autant ils sont rieurs, le fait de les faire poser les rend soudain sérieux. Je leur montre leurs portraits au fur et à mesure. Ils retrouvent leurs rires.

Ph. Delahaye.
Ph. Delahaye.
Ph. Delahaye.
Ph. Delahaye.
Ph. Delahaye.

Ph. Delahaye.

Après le repas pris sur place, tout le monde monte à l’étage pour une répétition.

Dans trois jours, ce sera la Republic day, fête nationale. Tous participeront avec des compliments, ou des danses.

Anju fait répéter les compliments. Ph. Delahaye.
Anju fait répéter les compliments. Ph. Delahaye.

Anju fait répéter les compliments. Ph. Delahaye.

Répétition de danse des tout petits. Ph. Delahaye.

Répétition de danse des tout petits. Ph. Delahaye.

Danse des grands. Ph. Delahaye.
Danse des grands. Ph. Delahaye.
Danse des grands. Ph. Delahaye.

Danse des grands. Ph. Delahaye.

Pour la dernière répétition, les plus grands viennent me chercher. Ils veulent absolument que je danse avec eux. Aïe ! je n’ai jamais eu le sens du rythme, alors je me vois mal partie. Ils me montrent les gestes à faire, rigolent parce que je les fais de travers, me montrent à nouveau. Peu importe si je fais n'importe quoi, on s’amuse bien.

Ph. Anju.
Ph. Anju.
Ph. Anju.

Ph. Anju.

Puis vient l’heure de la sortie. Un petit groupe de musiciens passe dans la rue suivi de femmes qui vont porter des offrandes à un petit temple voisin. Impossible d'oublier que je suis en Inde.

Ph. Delahaye.
Ph. Delahaye.
Ph. Delahaye.

Ph. Delahaye.

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