Promenade dans le souk d'Aqaba
L'après-midi de ce dernier jour est libre. Notre guide nous conduit au souk où chacun va aller ensuite ou bon lui semble.
Je vais tout d'abord jeter un coup d'œil au marché de l'alimentation. Les tomates ne sont jamais cueillies mûres. C'est peut-être un moyen pour qu'elles se conservent plus longtemps.Quant aux fruits, ils ne sont pas très variés. On a eu droit à des mandarines, bourrées de pépins.
Je suis très étonnée par le soin apporté à la viande. J'étais restée avec l'image d'il y a quelques années dans des voyages précédents en Orient où la viande pendait à l'extérieur des échoppes, assaillie par les mouches. Ici, rien de tel. Tout est sous vitrine réfrigérée.
Sur le trottoir, on retrouve les petits marchands traditionnels du pays.
Façon particulière de chauffer le café en lui faisant faire des aller-retours dans du sable chaud. Ph. Delahaye.
En me dirigeant vers les boutiques de vêtements très nombreuses, je passe devant quelques boutiques intéressantes, révélatrices du mode de vie du pays.
Le coiffeur. Il n'y a aucun coiffeur pour femmes. On en a déduit, qu'elles se font coiffer à domicile. Il est hors de question qu'on les voit "en cheveux" dans un lieu public. Ph. Delahaye.
À présent, la quincaillerie.
Les boutiques de chaussures et de vêtements sont impressionnantes par l'abondance de la marchandise.
Tous les styles de vêtements sont présents et sur le trottoir se côtoient des robes longues très strictes, destinées à tout cacher et des robes hyper sexy destinées à tout montrer. L'une pour l'extérieur, l'autre pour l'intérieur ? Tout cela nous rend un peu perplexes, nous les femmes du groupe.
Cette boutique présente tous les styles côte à côte. Remarquer celui de la cliente à l'intérieur. Ph. Delahaye.
On a supposé qu'il s'agit de robes pour danseuses. Il n'y a eu personne pour nous renseigner. Ph. Delahaye.
En retournant à l'hôtel, passage devant un glacier.
À la sortie du souk, Lawrence d'Arabie est là, sur son dromadaire.
Les boutiques d'alcools sont ouvertes librement même s'il est interdit d'en boire sur la voie publique. Il n'y a pas d'absinthe en vente, seulement de l'Arak, alcool anisé.
Le voyage est terminé. Nous reprenons l'avion dans la nuit. Il n'a duré qu'une semaine mais elle a été d'une richesse extraordinaire par une culture foisonnante due aux multiples civilisations qui se sont croisées et ont laissé leur empreinte et par la juxtaposition des trois grandes religions monothéistes présentes à tous moments dans des lieux sacrés. Sans oublier la diversité et la beauté des paysages. On doit ajouter à cela un accueil très sympathique de la part des jordaniens, discrets et souriants.
J'espère vous avoir donné envie d'aller y voir par vous-même.
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