L’IGP Absinthe du Val-de-Travers sur les rails

Publié le par Marie-Claude DELAHAYE

Les petits distillateurs d’absinthe, regroupés en une Association des Artisans distillateurs d’Absinthe (AAA), issus pour la plupart de la clandestinité avaient posé un recours auprès de l’Office fédéral de l’agriculture (Ofag) contre la labellisation Absinthe du Val-de-Travers. Ils argumentaient qu’ils ne voulaient pas d’un cahier des charges contraignant. Ils veulent être libres de distiller à leur guise, selon les recettes anciennes du temps de la clandestinité.

Voir les articles précédents : Du rififi au pays de la Fée verte  et Laissez-nous distiller en paix.

Les membres de l'Association des Artisans distillateurs d'Absinthe.

Les membres de l'Association des Artisans distillateurs d'Absinthe.

Le 13 décembre dernier, l’information est tombée : l’Association a été déboutée. C’est donc une première étape pour la labellisation Absinthe du Val-de-Travers.

Les distillateurs qui refusent le principe de l’IGP pourront écrire sur leur étiquette le mot Absinthe mais ne pourront pas mentionner le Val-de-Travers. Aucune photo de la région n’est autorisée. Les distillateurs pourront néanmoins écrire en petit leur nom et leur adresse. Mais tout le monde n’est pas installé à Môtiers !

Duvallon qui s'était déjà fait remarquer avec son étiquette Absinthe sans IGP récidive avec un autre projet car dans le cadre de l'IGP, il ne pourra plus utiliser le nom Duvallon, évocateur du Val-de-Travers.

© Duvallon.

© Duvallon.

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