Saison touristique 2018

Publié le par Marie-Claude DELAHAYE

Jeudi dernier a eu lieu à Auvers la journée presse qui signe le début de la saison touristique intitulée cette année : Sur les pas des Illustres : Daubigny, Gachet, Daumier, Van Gogh, Boggio.

Couverture du dossier de presse.

Couverture du dossier de presse.

La soixantaine de journalistes présents a vécu une journée très riche, découvrant les différents sites ouverts au public. La visite a commencé par l'Auberge Ravoux dite Maison de Van Gogh où Vincent avait sa chambre et où Dominique Janssens, propriétaire des lieux, a accueilli tout le monde pour un petit déjeuner avec la générosité qu'on lui connaît.

La visite s'est poursuivie juste en face de l'Auberge par le Musée Daubigny, devenu musée municipal en 2003. Sa belle exposition  temporaire "Impressions marines" rend hommage aux peintres qui ont travaillé aux côtés de Charles-François Daubigny.

Puis, c'est au tour de la Maison-Atelier Daubigny, premier foyer artistique d'Auvers en 1861, d'ouvrir ses portes. Accueillis par Michel Raskin-Daubigny, descendant direct du peintre, les journalistes ont pu apprécier l'immense atelier et les différentes pièces de la maison aux murs peints par Charles-François Daubigny et ses amis Corot et Daumier.

Cette année bicentenaire de la mort de Charles-François Daubigny a été l'occasion pour la ville de faire une réplique de son bateau baptisé Le Botin qui lui permettait de peindre les bords de l'Oise. Ce nouveau Botin sera mis à l'eau au mois de mai.

Dossier de presse.

Dossier de presse.

À deux pas de là, le Musée de l'Absinthe a plongé les visiteurs en pleine Belle Époque où l'absinthe était reine. J'ai dû répondre aux nombreuses questions des journalistes intrigués et intéressés. Le lien avec Van Gogh et les impressionnistes leur a semblé une évidence.

Dossier de presse.

Dossier de presse.

Évidence renforcée par l'immersion au cœur de l'impressionnisme proposée par le Château situé à 200 mètres du musée. Entièrement rénové, le château et sa "Vision impressionniste" nous emmène à travers un parcours multimedia dans l'histoire de l'Art, de la naissance de l'impressionnisme jusqu'au fauvisme et au cubisme.

Un repas gastronomique au château a régalé tout le monde. Le chef est à saluer.

Petit discours d'Isabelle Mézières, maire d'Auvers-sur-Oise, avant le repas. Ph. Delahaye.

Petit discours d'Isabelle Mézières, maire d'Auvers-sur-Oise, avant le repas. Ph. Delahaye.

La journée était loin d'être terminée. Direction la Maison-Atelier Émile Boggio qui vient de recevoir le label Maison des Illustres. C'est Xavier, l'arrière petit-neveu du peintre qui nous reçoit. Sculpteur de talent, Xavier nous fait visiter l'atelier de son grand oncle, resté intact depuis 1920 avant de nous parler de ses propres créations. Travailleur acharné, il a entrepris une série de 1000 sculptures intitulée "Les gens". Époustouflant !

Vue partielle de l'atelier d'Émile Boggio. Ph. Delahaye.

Vue partielle de l'atelier d'Émile Boggio. Ph. Delahaye.

Xavier Boggio explique son propre travail aux journalistes. Ph. Delahaye.

Xavier Boggio explique son propre travail aux journalistes. Ph. Delahaye.

Les gens. Sculptures de Xavier Boggio. Ph. Delahaye.

Les gens. Sculptures de Xavier Boggio. Ph. Delahaye.

Nous quittons l'atelier Boggio pour nous rendre ensuite à la Maison du Dr Gachet où se tient une exposition temporaire intitulée "Melancholia, Art et psychiatrie au XIXe siècle".  On peut y admirer de nombreux dessins d'André Gill qui termina sa vie à l'asile de Charenton.

André Gill à Charenton dans une camisole de force. Légende : Deux dessins de André Gill envoyés par lui de la maison de santé de St Maurice. Publiés dans La Nouvelle Lune n°1 du 1er janvier 1882. En cartouche sous le dessin : "Voilà mon portrait depuis six semaines. Mes soi-disant amis sont venus me voir comme on va voir la girafe mais nul n'a eu la pensée si simple de me faire sortir. Quant à ....je leur ai écrit et télégraphié deux fois mais aucun de ces deux paladins n'a jugé à propos de s'émouvoir. C'est pouquoi je les prie d'être assurés de mon incurable mépris et à l'occasion de mon plaisir à les souffleter de fond en comble... André Gill". Doc. Le Vieux Montmartre.

André Gill à Charenton dans une camisole de force. Légende : Deux dessins de André Gill envoyés par lui de la maison de santé de St Maurice. Publiés dans La Nouvelle Lune n°1 du 1er janvier 1882. En cartouche sous le dessin : "Voilà mon portrait depuis six semaines. Mes soi-disant amis sont venus me voir comme on va voir la girafe mais nul n'a eu la pensée si simple de me faire sortir. Quant à ....je leur ai écrit et télégraphié deux fois mais aucun de ces deux paladins n'a jugé à propos de s'émouvoir. C'est pouquoi je les prie d'être assurés de mon incurable mépris et à l'occasion de mon plaisir à les souffleter de fond en comble... André Gill". Doc. Le Vieux Montmartre.

La visite se termina en fin d'après-midi par la Galerie d'Art contemporaine où des artistes professionnels exposent leurs œuvres, continuant ainsi la tradition d'Auvers-sur-Oise, foyer artistique intemporel.

Publié dans Vie du musée, Medias

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