Les carafes à bec
La fontaine à absinthe est un élément de convivialité sans nul autre pareil. C’est l’objet du partage par excellence. Au centre de la table et de toutes les attentions, elle dispense avec l’eau fraîche le plaisir d’un moment entre amis.
Pour les solitaires, la fontaine à un robinet avait sa raison d’être. Mais les carafes à bec sont d’une utilisation fonctionnelle et pratique
Carafe à bec. Coll. Delahaye.
La carafe à bec présente à son extrémité antérieure un rétrécissement qui permet la préhension. Puis le col s’élargit avec d’un côté une ouverture qui permet l’introduction de l’eau dans la carafe avec éventuellement des morceaux de glace et de l’autre, un petit bec percé d’un trou par lequel l’eau pourra s’écouler doucement sur le sucre ou directement sur l’absinthe suivant l’envie du consommateur.
Sur ce rébus "Une correspondance pour Charenton", le consommateur a d'abord utilisé le petit bec pour faire fondre le sucre puis finit de diluer son absinthe avec l'eau provenant de l'ouverture la plus large. Coll. Delahaye.
Les carafes à bec étaient répertoriées comme objets usuels dans différents catalogues de matériel pour café.
Ces carafes existaient en plusieurs dimensions comme indiqué dans le catalogue de Portieux : 175 cl, 150, 1 litre, 75 cl et 60 cl.
Dénomination dans le catalogue des Verreries de Portieux : Carafe à absinthe unie. Coll. Delahaye.
Dénomination dans le catalogue des Verreries de Portieux : Carafe à absinthe à 1/2 côtes plates. Coll. Delahaye.
Il en existe aujourd'hui de nombreuses rerpoductions.
Reproduction d'une carafe à bec.
Un étonnant dessin met en scène de façon sarcastique un parallèle entre une élégante au chignon et une carafe à bec !
Dessin avec en sous-titre "Dans le doute absinthe-toi". Coll. Durand.