En montant vers Arequipa

Publié le par Marie-Claude DELAHAYE

Samedi 25 novembre 2017 - Après ce moment de détente pour le déjeuner à Chala, nous reprenons la route. Elle est encore longue. Le paysage est varié dans sa monotonie et je ne me lasse pas de l’admirer. Je fais de multiples photos à travers la vitre pour garder le souvenir de tout le parcours de ce fabuleux trajet.

La route épouse le littoral, tournant et virant, en découvrant à chaque fois de nouveaux points de vue.

La Panaméricaine longe la côte pacifique. Ph. Delahaye.
La Panaméricaine longe la côte pacifique. Ph. Delahaye.
La Panaméricaine longe la côte pacifique. Ph. Delahaye.
La Panaméricaine longe la côte pacifique. Ph. Delahaye.
La Panaméricaine longe la côte pacifique. Ph. Delahaye.

La Panaméricaine longe la côte pacifique. Ph. Delahaye.

Pendant un bon moment, la route grimpe en aplomb au-dessus de la mer, au ras de la falaise. Placée dans le car côté mer, je ne vois pas le bord de la route et j’ai l’impression de planer au-dessus de l’océan. Sensation très bizarre, pas toujours rassurante !

La route en abrupt au-dessus de l'océan. Ph. Delahaye.
La route en abrupt au-dessus de l'océan. Ph. Delahaye.
La route en abrupt au-dessus de l'océan. Ph. Delahaye.
La route en abrupt au-dessus de l'océan. Ph. Delahaye.

La route en abrupt au-dessus de l'océan. Ph. Delahaye.

Après être montés, on redescend au niveau de la mer.

Ph. Delahaye.
Ph. Delahaye.
Ph. Delahaye.

Ph. Delahaye.

Une fois de plus, une surprise nous attend au milieu de ces paysages désertiques : la Vallée du riz. Ce n’est pas la seule dans le pays mais celle-ci est d’autant plus intéressante et inattendue qu’elle est encaissée entre les montagnes entièrement désertiques.

La culture du riz est implantée depuis le XVIIIe siècle. Y est lié un élevage de bovins qui paissent sur les chaumes.

La vallée du riz à Ocona. Ph. Delahaye.
La vallée du riz à Ocona. Ph. Delahaye.
La vallée du riz à Ocona. Ph. Delahaye.

La vallée du riz à Ocona. Ph. Delahaye.

On traverse la vallée pour remonter de l’autre côté. Le paysage est toujours aussi désertique. Des dunes à perte de vue avec en toile de fond, l’océan.

Ph. Delahaye.

Ph. Delahaye.

On monte, on descend. Et nous voilà à nouveau au bord de l’océan. A la Planchada, une usine attire notre attention. Il s’agit d’une fabrique de farine de poissons destinée à nourrir les fameux poulets mais également à être exportée pour l’élevage des poissons tels que cabillauds et saumons.

Le Pacifique en ces endroits est riche en poissons, notamment en anchois que les péruviens n’aiment pas et donc ne mangent pas et qui sont transformés en farine.

L'usine de farine de poissons. Ph. Delahaye.
L'usine de farine de poissons. Ph. Delahaye.

L'usine de farine de poissons. Ph. Delahaye.

Pendant la traversée du petit village de Punto Arena, je suis frappée par les énormes bidons sur le toit des maisons. L’eau est rare et donc réglementée. Les péruviens se font donc un stock d’eau utilisable lors des coupures dans la journée.

Ph. Delahaye.
Ph. Delahaye.

Ph. Delahaye.

C’est là, dans ce village  que l’on voit le Pacifique pour la dernière fois. On quitte le littoral pour attaquer la montagne. Il reste 180 km pour arriver à Arequipa

On sera arrêtés en pleine montée pour laisser passer un convoi exceptionnel.

Ph. Delahaye.
Ph. Delahaye.

Ph. Delahaye.

La route se poursuit avec toujours des choses à observer comme les cendres blanches volcaniques qui tapissent les crêtes ou s’accumulent dans les bas-côtés de la route.

Cendres blanches volcaniques. Ph. Delahaye.
Cendres blanches volcaniques. Ph. Delahaye.

Cendres blanches volcaniques. Ph. Delahaye.

Puis le soleil tombe et nous arrivons enfin à Arequipa. Nous sommes à 2300 mètres d’altitude.

 

A suivre... Arequipa, la ville blanche

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