Des oiseaux par milliers

Publié le par Marie-Claude DELAHAYE

Vendredi 24 novembre 2017 - Le réveil à Paracas est magique. Les chambres donnent directement sur une baie de l’océan Pacifique et le premier regard de la journée est pour le bleu du ciel qui se confond presque avec celui de l’océan et les fleurs qui nous entourent.

L'hôtel à Paracas, face à la mer. Ph. Delahaye.
L'hôtel à Paracas, face à la mer. Ph. Delahaye.
L'hôtel à Paracas, face à la mer. Ph. Delahaye.

L'hôtel à Paracas, face à la mer. Ph. Delahaye.

Direction la marina pour nous rendre aux îles Ballestas, une énorme réserve d’oiseaux et de mammifères marins.

Le départ pour les îles Ballestas. Ph. Delahaye.

Le départ pour les îles Ballestas. Ph. Delahaye.

Nous grimpons dans des bateaux qui vont nous emmener à 80 km à l’heure jusqu’aux îles Ballestas. Je ne suis pas fan ! Mais finalement tout va bien se passer et la balade va s’avérer très intéressante.

Gilets de sauvetage obligatoires.
Gilets de sauvetage obligatoires.

Gilets de sauvetage obligatoires.

Du bateau, vue sur les petits bateaux de pêche dans la baie. Ph. Delahaye.

Du bateau, vue sur les petits bateaux de pêche dans la baie. Ph. Delahaye.

La côte est entièrement désertique composée essentiellement d’un soubassement de roches recouvert de dunes de sables.

La côte désertique. Ph. Delahaye.

La côte désertique. Ph. Delahaye.

On avance et soudain, de loin, on aperçoit la dune avec le fameux Candélabre de Paracas.

Il s’agit d’un géoglyphe gravé à flanc de colline. Long d’environ 180 mètres et large de 70 m., il est constitué d’une tige centrale et de deux tiges latérales plus petites. De chacune de ces tiges des feuilles semblent bourgeonner. Bien que réalisé sur du sable, les vents forts venant de la mer ont constitué une croûte cristalline qui a préservé la forme.

Le Candélabre de Paracas. Ph. Delahaye.

Le Candélabre de Paracas. Ph. Delahaye.

La date de la réalisation du Chandelier reste inconnue. Des poteries trouvées à proximité datées d’environ 200 av J.-C. semblent avoir appartenu au peuple Paracas mais on ignore s’il est impliqué dans la création du géoglyphe.

Plusieurs hypothèses sur sa signification ont été avancées. Pour certains, ce serait la représentation du bâton de Viracocha, dieu de la mythologie préinca et inca. Pour d’autres, il s’agirait d’une variété de datura, plante hallucinogène. Et il y en a bien d’autres…

Le Candélabre de Paracas. Ph. Delahaye.

Le Candélabre de Paracas. Ph. Delahaye.

Nous arrivons aux îles Ballestas. Il s’agit de trois îles qui forment un petit archipel.

La particularité de cet endroit est que ses eaux froides, grâce au courant de Humboldt, renferment une très grande quantité de poissons qui attirent des milliers d’oiseaux répartis en colonies d’une soixantaine d’espèces différentes, plus des mammifères marins.

Une des îles vue de loin, couverte d'oiseaux. Ph. Delahaye.

Une des îles vue de loin, couverte d'oiseaux. Ph. Delahaye.

Pingouins de Humbolt. Ph. Delahaye.
Pingouins de Humbolt. Ph. Delahaye.
Pingouins de Humbolt. Ph. Delahaye.

Pingouins de Humbolt. Ph. Delahaye.

Fous de Bassan. Ph. Delahaye.
Fous de Bassan. Ph. Delahaye.

Fous de Bassan. Ph. Delahaye.

Pélicans thage. Ph. Delahaye.
Pélicans thage. Ph. Delahaye.

Pélicans thage. Ph. Delahaye.

Sternes incas. Ph. Delahaye.
Sternes incas. Ph. Delahaye.

Sternes incas. Ph. Delahaye.

Pendant des siècles, les déjections de ces oiseaux ou guano vont s’accumuler sur le sol et les roches. Le Pérou va s’enrichir au XIXe siècle grâce à ce guano avec des extractions d’une trentaine de mètres de profondeur. Il était exporté comme engrais vers l’Amérique du Nord et l’Europe, notamment l’Angleterre.

Depuis le milieu du XXe siècle, le ramassage du guano est réglementé. On estime aujourd’hui la production à plus ou moins 1000 tonnes prélevées tous les sept ans. En dehors de cette période, un gardien vivant sur place, surveille la réserve.

Les installations pour la récupération du guano. Ph. Delahaye.

Les installations pour la récupération du guano. Ph. Delahaye.

Les bâtiments où réside le gardien. Ph. Delahaye.

Les bâtiments où réside le gardien. Ph. Delahaye.

Outre les colonies d'oiseaux, on peut apercevoir sur les rochers des colonies de mammifères marins. En plus des otaries brunes que l'on connaît, on distingue des otaries à pelage clair. Ce sont des otaries de Patagonie encore appelées lion de mer sud-américain ou lion de mer du sud. Les mâles portent une crinière d'où leur autre nom d'otarie à crinière.

Otaries. Ph. Delahaye.
Otaries. Ph. Delahaye.

Otaries. Ph. Delahaye.

Lions de mer sud-américains. Ph. Delahaye.
Lions de mer sud-américains. Ph. Delahaye.
Lions de mer sud-américains. Ph. Delahaye.

Lions de mer sud-américains. Ph. Delahaye.

Nous allons ainsi d'une île à l'autre observer cette nature à l'état sauvage. Nous regarderons la dernière île de loin. Les milliers d'oiseaux qui la recouvrent font obligatoirement penser au film de Hitchock.

Les oiseaux serrés les uns contre les autres recouvrent entièrement l'île. Ph. Delahaye.

Les oiseaux serrés les uns contre les autres recouvrent entièrement l'île. Ph. Delahaye.

C'est le retour au port. Sans perdre de temps, les bagages sont engouffrés dans la soute du car. C'est le départ pour Nazca via Ica. 

Un dernier regard aux bougainvillés avant la route du désert.

Retour vers le petit port de pêche et de villégiature de Paracas. Ph. Delahaye.

Retour vers le petit port de pêche et de villégiature de Paracas. Ph. Delahaye.

Prêt au départ. Ph. Delahaye.

Prêt au départ. Ph. Delahaye.

Trois couleurs différentes de bougainvillés. Ph. Delahaye.

Trois couleurs différentes de bougainvillés. Ph. Delahaye.

À suivre... Le mystère de Nazca

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