Vins et alcools pendant la première guerre mondiale

Publié le par Marie-Claude DELAHAYE

Tel est le titre d'un colloque qui se tiendra aux Archives départementales de la Gironde les 2 et 3 octobre prochains. Ce colloque est organisé à l’initiative de chercheurs de l’UMR CNRS 5113 GRETHA, Université de Bordeaux.

Il s’appuie sur le parrainage de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre de la Gironde et bénéficie du parrainage académique de l’ISVV-Institut des sciences de la vigne et du vin, de la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt Nouvelle-Aquitaine, de la chaire Unesco des vins-Université de Bourgogne et de la chaire Economie de la Défense-Université de Bordeaux.

Affiche annonçant le colloque.

Affiche annonçant le colloque.

Le livre des actes sera publié aux éditions Féret (Bordeaux).

Il y sera question, entre autres, "de la culture sociétale des alcools, des modes de consommation, des mentalités vis-à-vis de la consommation, que ce soit au sein des institutions et communautés officielles ou que ce soit à la base ainsi que de l’évolution de la vie quotidienne des régions productives en fonction des aléas de la guerre".

Puis, "On glissera de l’immatériel (perception, mentalités) au mode de vie et de consommation et au concret de la production et des échanges. On reconstituera une économie et une société des vins, spiritueux et alcools de tous types au cœur de l’effort de guerre.

Devrait-on aller jusqu’à prétendre qu’on aurait gagné la guerre aussi grâce aux vins et alcools ? Auraient-ils aidé à résister à la durée du conflit ? à la crise de moral récurrente, aux angoisses ? Et comment aurait-on maintenu les bases, les cadres, les savoir-faire des économies des vins ?" (Texte Hubert Bonin, Université de Bordeaux).

Voilà un sujet et des questions qui nous intéressent car l'absinthe interdite dès le début de la guerre pouvait laisser sa place au vin et autres alcools.

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