Les Maoris de Te Puia

Publié le par Marie-Claude DELAHAYE

Rotorua-Te Puia- Mardi 14 février 2017 - Revenus vers la zone d'accueil un peu humides des embruns du grand geyser nous attendons l'heure du spectacle donné par les Maoris. Toute la région qui recense 40% de population Maori est très réputée pour ses spectacles de chants et de danses.

Un banc permet de se reposer un peu en attendant, protégés par le Tiki, sculpture peinte en rouge.

Tiki. Ph. Delahaye.

Tiki. Ph. Delahaye.

Les Tikis sont présents sur toutes les maisons traditionnelles pour protéger la maison elle-même et ses occupants.

Ph. Delahaye.

Ph. Delahaye.

Dans tous les villages Maoris, une petite maison est réservée comme espace commun de rencontres.

La maison commune. Ph. Delahaye.

La maison commune. Ph. Delahaye.

Les Maoris représentent environ 15% de la population néo-zélandaise. Ils seraient divisés en 46 tribus, chacune possédant son propre territoire, son chef et aussi ses propres codes culturels.

La culture Maori est à présent au cœur de l'identité néo-zélandaise et constitue une part importante du patrimoine du pays. Depuis 1987, la langue Maori est une des trois langues officielles (avec l'anglais et la langue des signes). La plupart des textes administratifs sont bilingues et le Maori est enseigné dans de nombreuses écoles primaires et de plus en plus dans le secondaire.

Mais ... On vient nous chercher !

Ph. Delahaye.

Ph. Delahaye.

La jeune femme en tenue traditionnelle, (si toutefois on ne regarde pas les pieds !),  nous explique la signification du spectacle fait alternativement de chants très doux (Whaikorero) et de danses guerrières (Kapa Haka).

Et puis, arrive un guerrier qui nous fait une première très belle démonstration.

Ph. Delahaye.

Ph. Delahaye.

À l'intérieur, je me mets au premier rang pour faire des photos. Mais la plupart sont floues. Est-ce les Tikis qui me regardent d'un mauvais œil ?

La petite troupe. Ph. Delahaye.

La petite troupe. Ph. Delahaye.

Mimiques traditionnelles pour effrayer l'ennemi. Ph. Delahaye.
Mimiques traditionnelles pour effrayer l'ennemi. Ph. Delahaye.
Mimiques traditionnelles pour effrayer l'ennemi. Ph. Delahaye.
Mimiques traditionnelles pour effrayer l'ennemi. Ph. Delahaye.

Mimiques traditionnelles pour effrayer l'ennemi. Ph. Delahaye.

Après ce spectacle de haute qualité, vient le moment des photos. Les Maoris s'y prêtent avec beaucoup de gentillesse. C'est d'ailleurs eux qui le proposent à la fin du spectacle. Ils s'appuient de plus en plus sur le tourisme pour préserver et promouvoir leur identité.

Salut traditionnel Maori.
Salut traditionnel Maori.

Salut traditionnel Maori.

Le tourisme leur permet également de développer leur artisanat traditionnel comme la sculpture et le tissage ce qui leur assure un meilleur niveau de vie. Après le spectacle, nous pouvons visiter les ateliers où se pratique cet artisanat.

L'atelier de sculpture. Tout se fait à la main, au burin. Ph. Delahaye.
L'atelier de sculpture. Tout se fait à la main, au burin. Ph. Delahaye.

L'atelier de sculpture. Tout se fait à la main, au burin. Ph. Delahaye.

Sculpture de Tikis. Ph. Delahaye.
Sculpture de Tikis. Ph. Delahaye.

Sculpture de Tikis. Ph. Delahaye.

Une superbe réalisation terminée. Ph. Delahaye.

Une superbe réalisation terminée. Ph. Delahaye.

L'atelier de tissage et de couture des vêtements traditionnels. Ph. Delahaye.

L'atelier de tissage et de couture des vêtements traditionnels. Ph. Delahaye.

Les plumes sont toujours utilisées dans les vêtements traditionnels. Ph. Delahaye.

Les plumes sont toujours utilisées dans les vêtements traditionnels. Ph. Delahaye.

Auparavant, les plumes utilisées étaient celles des kiwis qui étaient considérés comme des oiseaux spéciaux protégés par Tane Mahuta, le dieu de la forêt.

Les chants et les histoires des Maoris comportent de nombreuses références aux kiwis. Ils parlent de leurs qualités telles que l'esprit, l'humour et la ténacité.  Malgré cela, ils les ont chassés au point de mettre leur existence en danger. Le Moa, une autruche qui faisait 3 mètres de haut, incapable de voler,  a eu moins de chances. L'espèce a été complètement exterminée, mangée jusqu'à la dernière.

Les plumes de kiwis servaient à confectionner de très beaux manteaux appelés kahu kiwi destinés aux personnes de haut statut social

Vitrines montrant des manteaux anciens faits de plumes de kiwis. Ph. Delahaye.
Vitrines montrant des manteaux anciens faits de plumes de kiwis. Ph. Delahaye.

Vitrines montrant des manteaux anciens faits de plumes de kiwis. Ph. Delahaye.

Ph. Delahaye.

Ph. Delahaye.

Les feuilles de plantes séchées sont utilisées pour confectionner des paniers.

Les plantes utilisées pour la confection des paniers. Ph. Delahaye.

Les plantes utilisées pour la confection des paniers. Ph. Delahaye.

La fabrication des paniers. Ph. Delahaye.
La fabrication des paniers. Ph. Delahaye.
La fabrication des paniers. Ph. Delahaye.

La fabrication des paniers. Ph. Delahaye.

Un coquillage, le Paua, endémique aux côtes néo-zélandaises sert à la confection de nombreux bijoux. Sa nacre aux couleurs irisées vert, bleu, violet, parfois rose se prête à toutes les fantaisies de la mode, traditionnelle ou actuelle.

La pêche des paua est à présent encadrée et ne peut se faire qu'en apnée. Malgré la réglementation, plusieurs tonnes de coquillages, dont environ 75% en-dessous de la taille autorisée, sont pêchées chaque année. Les peines sont très sévères pouvant aller jusqu'à la prison pour ceux qui se font attraper.

Les Maori considèrent les paua comme un trésor. La nacre est souvent utilisée pour faire les yeux des Tikis. Dans la tradition Maori, elle est associée aux étoiles qui sont les yeux des ancêtres observant le monde depuis le ciel nocturne.

Nacres de Paua (Haliotis iris). Ph. Delahaye.

Nacres de Paua (Haliotis iris). Ph. Delahaye.

Exemple de bijou. Les créations sont infinies.

Exemple de bijou. Les créations sont infinies.

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