Éventails Pernod postérieurs à 1938
Article 5 - Le décret-loi du 7 avril 1938 autorise une teneur en alcool de 45° et une quantité supérieure d'huiles essentielles et notamment d'anis, ce qui va permettre la mise au point finale de la formule du pastis. Suite à ce décret, les Établissements Pernod lancent le Pernod 45° tout en continuant à vendre les produits phares de la Maison : Un Pernod à 40°, Pernod Sec à 40°, Pernod export à 35° et le Pernod blanc à 40°.
Pernod 45 : un nouveau logo
Sur l'étiquette de la bouteille, Pernod est désormais écrit en blanc souligné d'un trait blanc supérieur et d'un trait blanc inférieur dans un ovale rouge.
1939 : Et... Un Pernod pour Arthur !
Pendant ce temps à Marseille, Paul Ricard avec ses nouvelles techniques de vente et de promotion de son pastis, commence à conquérir la capitale et le Nord. Pernod réagit en menant une campagne publicitaire d'envergure avec pour mascotte une sorte de marionnette à l'air un peu simplet. Un véritable matraquage s'ensuivit dans la presse et les radios qui ressassaient à longueur de journée Et...Un Pernod pour Arthur !
La fabrication et la vente de toute boisson apéritive à base d'alcool titrant plus de 16° furent interdites de 1940 à 1949.
1951 : le Pernod 51
Après ces années d'interdiction, Pernod retrouve immédiatement sa clientèle mais se trouve devant un concurrent sérieux, Paul Ricard. Les dirigeants comprennent enfin l'évolution des goûts et proposent à leur tour un pastis qu'ils appellent Pernod 51. Mais personne ne comprend qu'il s'agit d'un pastis. Tout le monde pense que c'est un Pernod à 51°. Comprenant leur erreur, ils finissent par ajouter sous la marque le mot Pastis N°1.
(Source des informations, mon livre Pernod 200 ans d'entreprise, éd. Musée de l'Absinthe, Auvers-sur-Oise, 2005).