Éventails Pernod postérieurs à 1938

Publié le par Marie-Claude DELAHAYE

Article 5 - Le décret-loi du 7 avril 1938 autorise une teneur en alcool de 45° et une quantité supérieure d'huiles essentielles et notamment d'anis, ce qui va permettre la mise au point finale de la formule du pastis. Suite à ce décret, les Établissements Pernod lancent le Pernod 45° tout en continuant à vendre les produits phares de la Maison : Un Pernod à 40°, Pernod Sec à 40°, Pernod export à 35° et le Pernod blanc à 40°.

Pernod 45 : un nouveau logo

Sur l'étiquette de la bouteille, Pernod est désormais écrit en blanc souligné d'un trait blanc supérieur et d'un trait blanc inférieur dans un ovale rouge.

Étiquette pour le Pernod 45 avec le nouveau logo, 1938. Coll. Delahaye.

Étiquette pour le Pernod 45 avec le nouveau logo, 1938. Coll. Delahaye.

Éventail cocarde, 1938. Coll. Roger.

Éventail cocarde, 1938. Coll. Roger.

Éventail cocarde, 1938. Coll. Cavel.

Éventail cocarde, 1938. Coll. Cavel.

Éventails rigides, 1938. Coll. Delahaye.
Éventails rigides, 1938. Coll. Delahaye.

Éventails rigides, 1938. Coll. Delahaye.

1939 : Et... Un Pernod pour Arthur !

Pendant ce temps à Marseille, Paul Ricard avec ses nouvelles techniques de vente et de promotion de son pastis, commence à conquérir la capitale et le Nord. Pernod réagit en menant une campagne publicitaire d'envergure avec pour mascotte une sorte de marionnette à l'air un peu simplet. Un véritable matraquage s'ensuivit dans la presse et les radios qui ressassaient à longueur de journée Et...Un Pernod pour Arthur !

Éventail plié, 1939. Arthur fait ici la promotion du Pernod 40°. Coll. Roger.

Éventail plié, 1939. Arthur fait ici la promotion du Pernod 40°. Coll. Roger.

La fabrication et la vente de toute boisson apéritive à base d'alcool titrant plus de 16° furent interdites de 1940 à 1949.

1951 : le Pernod 51

Après ces années d'interdiction, Pernod retrouve immédiatement sa clientèle mais se trouve devant un concurrent sérieux, Paul Ricard. Les dirigeants comprennent enfin l'évolution des goûts et proposent à leur tour un pastis qu'ils appellent Pernod 51. Mais personne ne comprend qu'il s'agit d'un pastis. Tout le monde pense que c'est un Pernod à 51°. Comprenant leur erreur, ils finissent par ajouter sous la marque le mot Pastis N°1.

(Source des informations, mon livre Pernod 200 ans d'entreprise, éd. Musée de l'Absinthe, Auvers-sur-Oise, 2005).

Éventail rigide, 1951. Coll. Delahaye.

Éventail rigide, 1951. Coll. Delahaye.

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