La Closerie des Lilas

Publié le par Marie-Claude DELAHAYE

La première Closerie des Lilas fut construite par François Bullier en 1847. Après avoir planté des lilas, il crée son fameux bal qui deviendra par la suite le bal Bullier. Voisin immédiat du bal Bullier, un relais de poste devint le lieu de rassemblement des gens qui venaient au bal. En 1883, ce relais s'entend avec les héritiers de François Bullier et l'établissement agrandi est rebaptisé La Closerie des Lilas. 

La Closerie des Lilas, 171 Boulevard Montparnasse 75006 Paris. Métro Vavin. Ph. Delahaye.

La Closerie des Lilas, 171 Boulevard Montparnasse 75006 Paris. Métro Vavin. Ph. Delahaye.

Le restaurant sur la terrasse vitrée. Ph. Delahaye.

Le restaurant sur la terrasse vitrée. Ph. Delahaye.

L'entrée de la Closerie. Le carrelage d'époque se retrouve également à l'intérieur.

L'entrée de la Closerie. Le carrelage d'époque se retrouve également à l'intérieur.

La Closerie devint le rendez-vous des artistes et de nombreux poètes et littérateurs de tous horizons. Au XXe siècle, l'établissement dont la vie nocturne est passée dans la légende, devient un des hauts lieux de l'intelligentsia américaine : Ernest Hemingway, Francis Scott Fitzgerald, Henry Miller y sont vus. C'est à la terrasse de La Closerie que Fitzgerald fait lire son manuscrit de Gatsby le Magnifique à Hemingway.

Un des points forts de la Closerie : son bar.  On peut y consommer assis sur les hauts tabourets ou aux petites tables. Ph. Delahaye.
Un des points forts de la Closerie : son bar.  On peut y consommer assis sur les hauts tabourets ou aux petites tables. Ph. Delahaye.

Un des points forts de la Closerie : son bar. On peut y consommer assis sur les hauts tabourets ou aux petites tables. Ph. Delahaye.

J'étais déjà venue à la Closerie mais c'était le soir et les tables étaient occupées. Je n'avais donc pas vu un détail capital pour nous qui sommes à la recherche de la Fée verte. Sur une petite table dans la salle du bar sont apposées des plaques de cuivre gravées au nom de Jean Richepin, Maurice Bouchor, Raoul Ponchon à qui l'on doit le recueil "La Muse au cabaret" et Charles Cros. Ils se sont donc assis là pour prendre leur absinthe ! Je caresse la table, les plaques de cuivre. C'est pas croyable de les imaginer là.

Sur le coup, Bryce ne comprend pas mon enthousiasme soudain. Je lui explique l'importance de ces poètes dans notre culture et surtout dans l'histoire de l'absinthe. Il acquiesce mais faute de connaissances précises sur le sujet, il ne mesure pas tout ce que cela représente pour moi.

Plaque de cuivre vissée sur la table. Ph. Delahaye.

Plaque de cuivre vissée sur la table. Ph. Delahaye.

Poésie de Raoul Ponchon parue dans dans le Courrier Français, 1886. Doc. Delahaye.

Poésie de Raoul Ponchon parue dans dans le Courrier Français, 1886. Doc. Delahaye.

Doc. Delahaye.

Doc. Delahaye.

Plaque pour Charles Cros. Ph. Delahaye.

Plaque pour Charles Cros. Ph. Delahaye.

Poésie de Charles Cros, 1867. Biographies et poésies sont à redécouvrir dans "L'Absinthe, muse des Poètes", édition du Musée de l'Absinthe, 2000.

Poésie de Charles Cros, 1867. Biographies et poésies sont à redécouvrir dans "L'Absinthe, muse des Poètes", édition du Musée de l'Absinthe, 2000.

Après cette incursion dans les cafés littéraires, il était temps de reprendre le métro pour changer de quartier et découvrir d'autres lieux, d'autres ambiances.

À suivre...La Brasserie Mollard

Pour reprendre l'histoire à son début et découvrir qui est Bryce : http://absinthemuseum.auvers.over-blog.com...de-voleurs.html

 

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