En terre russe
Transsib 3- lundi 1er août- Début de soirée.
Entrée en Biélorussie.
La douane franchie sans encombre, nous voici en territoire russe, plus précisément en Biélorussie ou Bélarus. La Biélorussie est indépendante depuis la dissolution de l'URSS en 1991. Néanmoins, ses relations avec la Russie sont très étroites. Depuis juillet 2010, ces deux pays ont formé
une union douanière supprimant ainsi les contrôles à leurs frontières communes. Effectivement, on ne sera pas controlés lors du passage en Russie.Un premier arrêt à la ville frontière de Brest s'impose. En effet, l'écartement des voies est de 1435 mm. en Europe contre 1520 mm. dans toute l'ex-URSS. Le train doit donc changer tous ses bogies pour un écart de 8,5 cm. ! Un arrêt de deux heures va être nécessaire pour pouvoir continuer le voyage.
Nous ne pouvons pas descendre du train mais l'observation de la manœuvre est très intéressante. Le train est dirigé dans un immense hangar où les wagons vont être séparés les uns des autres puis levés par des treuils pour pouvoir retirer les bogies avant d'en mettre d'autres aux normes du pays.
Un bogie est un chariot situé sous le train, sur lequel sont fixés les essieux et donc les roues. Il est mobile par rapport au châssis des wagons ce qui permet au train de s'orienter convenablement dans les courbes
Le train repart dans la nuit. Nous ne verrons pas les forêts qui occupent un tiers du pays ni les terres marécageuses qui en occupent un autre tiers. Nous ne verrons pas plus les grands fleuves, les rivières et les 10 000 lacs. Ni la capitale Minsk où le train s'arrêtera 15 mn. à 4h du matin.
Bonjour la Russie
Au petit jour nous sommes en Russie. Des forêts de bouleaux se succèdent. Et vers treize heures, c'est l'arrivée à Moscou.
A suivre... Transsib 4-1. À la découverte de Moscou